Le collectif PEZCORP développe depuis quelques années des
installations hybrides et ponctuelles. Issues de ce collectif, Valentine
Siboni, Claire Serres et Audrey Gleizes rassemblent les conditions
requises (ateliers, subventions, matériel, visibilité…) afin
d’expérimenter le hors champ de la performance, son processus
collectif, sous le nom de projet Cabaret Hors Champ.
CHC résulte de l’envie commune de créer des événements live et multimédias (performances, pièces sonores, vidéos, dispositifs éphémères...), qui revisitent le dîner spectacle, en proposant une fiction pensée avec les artistes invités. Tous sont réunis par l’envie d’étendre la scène au-delà de son espace réel, son hors-champ, et la nécessité d’interroger les relations fragiles et instables qui se tissent entre l’éphémère de l’art performatif et la forme consumériste du cabaret. Ce projet, à géométrie variable, invente et repense de façon contextuelle son espace de perception et sa programmation, pour une expérience immersive. CHC se destine à des lieux d’exposition d’art contemporain désireux d’accueillir des propositions nouvelles, de valoriser l’émergence des formes hybrides et transdisciplinaires, dans lesquelles le spectateur tient une place importante à prendre.
CHC résulte de l’envie commune de créer des événements live et multimédias (performances, pièces sonores, vidéos, dispositifs éphémères...), qui revisitent le dîner spectacle, en proposant une fiction pensée avec les artistes invités. Tous sont réunis par l’envie d’étendre la scène au-delà de son espace réel, son hors-champ, et la nécessité d’interroger les relations fragiles et instables qui se tissent entre l’éphémère de l’art performatif et la forme consumériste du cabaret. Ce projet, à géométrie variable, invente et repense de façon contextuelle son espace de perception et sa programmation, pour une expérience immersive. CHC se destine à des lieux d’exposition d’art contemporain désireux d’accueillir des propositions nouvelles, de valoriser l’émergence des formes hybrides et transdisciplinaires, dans lesquelles le spectateur tient une place importante à prendre.
______________________________
Audrey Gleizes est auteure, performeuse, interprète et vidéaste. Elle obtient son diplôme en expression plastique à l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Audrey Gleizes met en œuvre des dispositifs performatifs, sonores et visuels (vidéo, dessin, schémas et cartographies) qui jouent avec les systèmes de la communication en utilisant la contradiction, la répétition et la double contrainte. Elle interroge nos perceptions en basculant de la réalité à la fiction avec une pleine conscience de la place du spectateur. Son travail vidéo nous amène à questionner la perte de l’information et la notion de survivance notamment dans le flux continu du mass media.
______________________________
Née en 1988 à Paris, musicienne de formation, Claire Serres axe rapidement son travail vers la recherche sonore. Diplômée depuis juin 2012 de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, elle explore les ondes captées dans les airs, audibles à la radio ou transformées sur le web. Elle questionne le plus souvent, sous forme de performance, de mise en scène ou d’installation la trajectoire d’un son d’où provient la voix ? De quel corps ? De quelle partie de la machine ? Ses dispositifs techniques sont personnifiés de l’enceinte-sirène au micro-ventriloque, Claire Serres croit en une technologie vivante. Ses interventions tournent autour de phénomènes fictifs identifiant le spectateur tantôt comme récepteur du flux, tantôt comme producteur d’interférences.
______________________________
Vit et travaille à Bruxelles. Diplômée de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, son travail consiste en la conception d’objets audiovisuels et performatifs questionnant notre rapport aux divertissements, à la culture et plus précisément à l’idée de culture. Qu’est qu’un symbole culturel (musical, cinématographique, textuel, etc.) et à quoi son utilisation peut renvoyer dans l’esprit d’un spectateur-auditeur ? Valentine Siboni s’intéresse à la notion de fiction, à la dramatisation de l’individu et des rapports humains, à l’incursion du réel dans la fiction. Depuis 2012, Valentine engage un nouveau corpus de projet appelé Fata Morgana. Elle cherche à basculer de l’autre côté de l’horizon, à révéler un paysage inatteignable, à imaginer le hors champ du «faire» visible d’un auteur.